Guy de la Fortelle

19 mars 2021 , Confinement et couvre-feu : C'est l'argent avant la santé (et pas l'inverse)

Le confinement et le couvre-feu sont des questions financières bien davantage que sanitaires. 
Même Le Monde l’admet désormais : 

« La source profonde de ces mesures coercitives tient à la logique comptable et entrepreneuriale appliquée depuis 2002 au moins sur les services publics en général et l’hôpital public en particulier. » 
Le rapport annuel de la Cour des comptes, lui, le chiffre notant les déficits d’investissement dans nos services de réanimations depuis 10 ans. [2] 

Oh, nous savions tout cela depuis longtemps. Cela éclatait à la figure lorsque nous regardions ensemble le budget de la Sécu Mais il est toujours bon de voir nos analyses confirmées par les grands paquebots administratifs et médiatiques. 

Il faut que nous sachions tous pourquoi nous sommes enfermés à nouveau, sous le coup d’une loi martiale, assignés à résidence comme des criminels, transférez cette lettre et la vidéo à votre carnet d’adresses, partagez-la et la vidéo sur les réseaux, republiez-les. 

Bien sûr, le plus dur est de comprendre les motivations de telles folies : C’est le quoi qu’il en coûte d’une finance qui vampirise l’économie réelle par tous moyens, y compris l’abandon de l’hôpital au profit des labos. 

C’est Albert Bourla, le patron de Pfizer qui maximise ses profits et ceux de ses actionnaires plutôt que l’efficacité de son vaccin. Normalement ces intérêts devraient être alignés : Il se trouve qu’ils ne le sont pas car la situation actuelle privatise les gains et mutualise les risques… 

C’est encore Pfizer qui gonfle ses profits de 17,5% et quelques milliards de plus sur le dos des soignants grâce à la 6e dose de vaccin. C’est abject. 

C’est Jean Castex qui vous fait prendre des vessies pour des lanternes en présentant une réponse à la crise sanitaire pour l’hôpital… dont l’essentiel était déjà prévu AVANT la crise. C’est la logique financière qui prime partout et avant tout et d’autant plus qu’elle prétend s’effacer à grands coups de capitalisme inclusif, comme chez Danone. 

Si encore cette logique financière créait de la valeur… Mais elle n’en crée aucune, elle ne fait qu’en transférer des plus modestes vers les plus fortunés dans une grande redistribution inversée. Elle met à genoux les PME pendant les grands groupes flambent en Bourse. Elle protège ceux qui en ont le moins besoin en achevant ceux qu’elle prétend servir. Elle promet le chaos sous couvert de préserver l’ordre. 

Tant d’absurdité est désespérant, et l’issue semble impossible mais rappelons-nous que « toutes les grandes actions ont un commencement dérisoire « et faisons ce que nous avons à faire sans remettre à demain.

16 mars 2021 , Grand Reset chez Danone : L'arnaque du capitalisme inclusif

17 novembre 2020 , HOLD-UP : L'insupportable vent de révolte

La lettre complémentaire publiée sur L'Investisseur sans costume : 


Sans doute avez-vous entendu parler du documentaire qui fait hurler la presse. Mais plus ça cause et moins on en dit. L’indigence des détracteurs comme des soutiens de HOLD-UP est affligeante. C’est pour, c’est contre, mais cela n’a pas travaillé. C’est une insulte faite à ce film radical, polémique, spéculatif qui exige discernement, analyse, travail, contradiction et approfondissement. Car Pierre Barnerias, le réalisateur, a travaillé, lui. J’entends aujourd’hui faire une CRITIQUE de Hold-Up, passer au crible un certain nombre d’éléments du film, c’est-à-dire séparer le bon grain de l’ivraie. En particulier, de ma position d’observateur économique et financier, j’entends porter ma critique sur les liens que fait le film entre santé, gouvernance mondiale, big tech et finance.  

Les 3 premières vidéos de la série sur le scandale financier du vaccin contre le Covid : 

"Pfizer recrute l’ancien patron de l’agence du médicament américaine" : https://youtu.be/CdEceATgCUI "Scandale du vaccin : l’UE achète les doses, le PDG vend ses actions" : https://youtu.be/pXfoDLbWCxU "COVID : le vaccin qui soigne les Bourses et fait des bulles" : https://youtu.be/UfHDwVFqKcE  Références : Voir le film Hold-Up : https://tprod.fr/project/hold-up/ 

Attali l’ordre cannibale : https://www.youtube.com/watch?v=GWamY... 

Code is Law en français : https://framablog.org/2010/05/22/code... 

L’arnaque du Grand Reset : https://www.youtube.com/watch?v=FWzqD...

16 novembre 2020 , ARTE, George Orwell, Aldous Huxley : "1984" ou "Le meilleur des mondes" ?

Le film raconte l'histoire croisée de George Orwell et d'Aldous Huxley, les auteurs des deux grands romans d'anticipation : "1984" et "Le meilleur des mondes". Ecrits il y a plus de 70 ans, ces deux romans trouvent un écho extraordinaire dans nos sociétés d'aujourd'hui : faits alternatifs, fake news, ultra-surveillance... 

Orwell et Huxley semblent avoir imaginé toutes les dérives de nos sociétés. Avant l’ère de la surveillance généralisée, des fake news ou des bébés sur mesure, deux romans d’anticipation du XXe siècle ont alerté sur les dérives des sociétés démocratiques : Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley et 1984 de George Orwell, parus respectivement en 1932 et 1949. 

Écrits par deux Anglais, qui se croisent en 1917 au chic collège d’Eton − le premier, professeur dandy, y enseignait le français au second, Eric Blair de son vrai nom, boursier égaré dans l’institution −, ces livres mettent en scène des dystopies également cauchemardesques mais foncièrement divergentes. Quand Le meilleur des mondes annonce une aliénation consentie au travers d’une civilisation hédoniste, consumériste et eugéniste dans une Londres futuriste, 1984 dénonce la surveillance systématisée d’un régime totalitaire, sous l’œil terrifiant − et faussement rassurant − de "Big Brother". Si George Orwell a lu avec passion le roman de son aîné, l’ancien combattant du POUM (Parti ouvrier d’unification marxiste) en Catalogne pendant la guerre d’Espagne a été marqué par la violence et la propagande des fascismes en Europe comme du stalinisme en URSS. Issu d’une famille nantie de scientifiques et frère d’un biologiste eugéniste, Huxley, à son tour, jugera le livre d’Orwell "profondément important", mais ne partagera pas sa vision de l’avenir, qui ne peut, selon lui, se réduire à "une botte dans un visage". L'un redoute une dictature scientiste qui, en s’appuyant sur les biotechnologies, asservirait des individus programmés, quand l’autre imagine un État bureaucratique et répressif qui confisquerait la liberté de penser et la mémoire.    Monstre hybride  En confrontant les versions du "monde d’après" d’Aldous Huxley et de George Orwell, comme les itinéraires respectifs des deux écrivains, ce documentaire montre combien leurs œuvres visionnaires, qui ont en commun la manipulation du langage et la falsification de l’histoire, rencontrent les enjeux glaçants du monde contemporain, sorte de monstre hybride à la croisée de leurs romans. Éclairée par les analyses de critiques, d’écrivains (Boualem Sansal) et de philosophes (Cynthia Fleury), comme de l’émouvant témoignage du fils adoptif de George Orwell, Richard Blair, une relecture opportune, au temps de la surconsommation, des caméras à reconnaissance faciale, des réseaux sociaux ou encore des éructations de Donald Trump qui martèle : "Ce que vous voyez et lisez n’est pas la vérité." 

George Orwell, Aldous Huxley : "1984" ou "Le meilleur des mondes" ? 

Documentaire de Philippe Calderon et Caroline Benarrosh (France, 2017, 54mn)