Test Sérologiques et PCR

26 octobre 2020, CQFD,Dr Astrid Stuckelberger - De l'efficacité des tests PCR pour le Covid-19



Dr Astrid Stuckelberger

Huma Khamis se penche sur la fiabilité des tests de dépistage du SARS-COV-2: les tests PCR. Certaines voix estiment quʹils seraient trop sensibles et enverraient trop de gens en quarantaine. Regards croisés avec Astrid Stuckelberger, docteure en santé publique qui se montre critique envers ces tests, et Manuel Schibler, médecin et virologue qui s'assure du bon usage des tests aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).

7 octobre 2020, Non, l’inventeur du test PCR n’a pas dit que sa méthode était inefficace pour détecter les virus

Ce que dit la publication :


Une publication en anglais, relayée en France sur les réseaux sociaux, affirme que le test PCR ne permet pas de détecter le virus SARS-CoV-2. Il s’agit d’une citation attribuée à tort à l’inventeur de cette méthode, le biochimiste américain Kary Mullis (1944-2019).

Pour ceux qui relaient ce message, cela prouve que « le dépistage de masse (…) est une fraude organisée pour arranger les statistiques ».

Pourquoi c’est faux


Si Kary Mullis est effectivement l’inventeur du test PCR – ce pour quoi il a reçu un prix Nobel de chimie en 1993 –, rien ne laisse penser qu’il ait désavoué sa méthode de dépistage, encore moins pour le diagnostic du nouveau coronavirus. Et pour cause, le chercheur américain est mort le 18 août 2019, plusieurs mois avant l’apparition du virus responsable du Covid-19.

D’où vient cette citation


Cette phrase sur l’inutilité des tests PCR a bien été écrite en 1996 dans un article à propos du sida, par un certain John Lauritsen. Dans ce texte, ce dernier s’interroge sur l’efficacité réelle des tests PCR pour diagnostiquer le sida, à une époque où le génome du VIH n’était pas encore décodé.

« Ces tests ne peuvent pas du tout détecter les virus infectieux ; ils ne peuvent détecter que les protéines que l’on croit, dans certains cas à tort, être propres au VIH. Ces tests peuvent identifier des séquences génétiques de virus, mais pas les virus eux-mêmes », écrit-il alors.

C’est ce passage tronqué, puis sorti de son contexte, qui a été attribué à Kary Mullis pour appuyer la thèse selon laquelle ce type de test serait inefficace pour identifier le nouveau coronavirus.

Dans l’article, l’inventeur de cette technique est bien cité brièvement par l’auteur pour appuyer ses propos sur le sida, mais sans faire référence à des « virus infectieux ». Le test PCR par voie nasale reste aujourd’hui la méthode la plus fiable pour diagnostiquer le Covid-19. En France, 1,3 million de ces tests sont effectués chaque semaine.

14 octobre 2020, Les tests PCR sont-ils adaptés? 



Dr Astrid Stuckelberger

25 septembre 2020, Société Française de Microbiologie (SFM)

Synthèse des informations et des données scientifiques disponibles

De nombreuses techniques de RT-PCR pour la détection du génome viral du SARS-CoV-2 sont actuellement disponibles ciblant 1, 2 ou 3 gènes viraux (en France, il est recommandé d’utiliser une trousse ciblant au moins 2 gènes viraux) parmi le gène de l’enveloppe (E), le gène de la nucléocapside (N), le gène de la ARN polymérase ARN-dépendante virale (RdRp, RNA-dependent RNA polymerase), le gène de la protéine de spicule (S, spike) et l’ORF1 (open reading frame 1). La sensibilité de ces techniques dépend notamment des couples amorces/sondes utilisés ainsi que des plateformes analytiques possibles (couple extracteur/thermocycleur temps réel). Ceci explique la grande hétérogénéité des tests de RT-PCR.

14 octobre 2020, Test sérologique de dépistage - exemple - TS SVT 




Un exemple de test sérologique rapide du Covid19 permettant de détecter une infection par le coronavirus SARS-Cov2 NB: rectification le nom du virus responsable du Covid-19 est bien le SARS-Cov2 et non le SRAS-Cov2.

IGM

IGG



30 septembre 2020, Tests PCR, vous avez dit contagieux ?

Quarantaine, restrictions, fermeture des bars et restaurants, masques à l'école et dans la rue, disparition de la culture... La politique sanitaire actuelle est basée sur les résultats des tests RT-PCR et la possible contagiosité des personnes, même sans symptôme clinique. Les cycles d’amplifications varient d’un pays à l’autre et l’unanimité sur la corrélation entre les tests positifs après 40 cycles d’amplification et la contagiosité des personnes sans symptôme est loin d’être présente. Pourquoi n’assistons-nous pas, sur les plateaux des médias dominants, à de vrais débats « à l’ancienne ». Des débats réunissant autour de la table les professeurs qui dénoncent la politique sanitaire actuelle, les représentants des laboratoires, des membres du conseil scientifique et des politiques en charge de rédiger les mesures actuelles ? Pourquoi les citoyens n’ont plus accès aux différents sons de cloche ? Le débat est justement nécessaire pour aider les gens à se forger une opinion, car avant de demander à la population d’obéir sans broncher, il faudrait plutôt se demander pourquoi cette population n’y comprend plus rien. Les libertés fondamentales sont grignotées pour l’intérêt public, c’est l’occasion pour les autorités d’expliquer aux citoyens en quoi les mesures sont justes et proportionnelles. Sans transparence et effort de leur part, la confusion et le clivage continueront leur oeuvre destructrice. 

22 septembre 2020, Evolution de l’épidémie; Les mutants; Evaluation des tests PCR; L'HCQ dans le monde




Bulletin d'information scientifique de l'IHU - Nous avons le droit d'être intelligents ! Pr Didier Raoult, Directeur de l'IHU Méditerranée Infection Pr Matthieu Million, Chef de service de l'IHU Méditerranée Infection

15 septembre 2020, Dépistage du COVID : faux-positifs, faux-négatifs, comment harmoniser ?


PCR Niveau : 35 si plus plus de signification.

9 juin 2020, RÉVÉLATIONS SUR UN NOUVEAU SCANDALE SANITAIRE

Quand le physicien David Mendels, l’invité de Denis Robert du TPA de ce soir, est rentré de voyages en janvier dernier et qu’il a vu grimper les taux de contamination au Covid en Asie, il a compris vite que les tests sanguins individualisés seraient un des enjeux et une des solutions du problème. Directeur technique d’une start up française – Xrapid-, spécialisée en intelligence artificielle et microbiologie, forts de leur expérience avec les tests pour la malaria, lui et ses collègues ont rapidement mis au point un système infaillible pour mesurer la fiabilité des tests Covid. C’est ce qu’il nous explique ce soir : « Le Covid est un virus trop petit pour être vu en microscopie optique mais quand est arrivé la crise en France, on avait déjà deux ou trois mois de retard sur les Chinois et les Coréens qui avaient développé des tests de diagnostic rapide. » Se basant sur un appel d’offres du Ministère de la défense pour aider à vaincre l’épidémie, profitant du confinement, l’équipe autour de David Mendels s’est mise au travail : « On s’est dit qu’on allait mettre en route notre projet. On a pu sortir un prototype en une semaine ». Un prototype de testeur de tests. Après les choses ont trainé un peu. Mais face à la quantité de laboratoires se mettant à fabriquer des tests dans un but pas uniquement humanitaire, des médecins parisiens de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre, missionnés par l’Institut Pasteur, ont collaboré, leur envoyant 5 des 11 tests représentant plus de 2’000 dispositifs à tester. Le marché du test Covid -vendu en pharmacie autour de 40/50 euros et sur Internet entre 15 et 99 euros- est très lucratif. Jusque-là, tout va bien. C’est ensuite que l’histoire défie l’entendement. Le Ministère de la santé a homologué une liste de 23 tests le 20 mai dernier, dont la plupart, selon les propres termes, du physicien sont « tout pourris ». Entendez par là qu’ils peuvent diagnostiquer des personnes saines comme étant malades du Covid. Et plus grave, des personnes malades, saines. Sur les 11 tests sur lesquels a travaillé David Mendels, un seul a franchi la barre de la fiabilité selon les critères établis par la haute autorité de santé (HAS) en matière de spécificité et de sensibilité. Pourtant dans la liste finale, la plupart y compris les pires, ont été homologués par le Ministère. « Je ne suis qu’un scientifique donc je ne sais pas s’il y a malveillance ou incompétence derrière cela » explique, sidéré, le docteur en physique « Mais quand les résultats se perdent à plusieurs niveaux comme c’est le cas ici, on est en droit de se poser la question de ceux qui contrôlent les contrôleurs. Et on est également en droit de nous demander si tout s’est passé de la sorte pour la gestion de la crise du Covid ? » La réponse est malheureusement oui. Cet entretien révèle un nouveau scandale de santé publique et montre que, pour des raisons troubles, sans doute liées au lobbying des labos, des tests -remboursés par la sécurité sociale- dont on savait qu’ils étaient peu voire pas fiables, ont été mis en vente. Plus précisément, cela signifie que depuis trois semaines maintenant, des personnes qui pensent ne pas avoir le Covid puisqu’elles ont été testés négatives, l’ont certainement…
ET en Suisse ??

21 mai 2020,Infographie présentant les tests

de détection du SARS-CoV-2, niveau 2

22 avril 2020 NF, L’épidémiologiste Arnaud Chiolero

Test sérologique à l’hôpital de Brescia: «Il nous faut absolument lancer des études sérologiques, qui nous diront qui a développé des anticorps et qui est immunisé dans la population suisse», dit le professeur Chiolero. Keystone 

21 avril 2020, DianaLabs: test sérologique Covid-19 infos 

Le dosage des immunoglobulines de type IgG dirigées contre le SARS-CoV-2 semble prometteur pour déterminer le statut immunitaire d’un patient suite à une infection par le virus. En étroite collaboration avec les centres universitaires, Medisupport fait le nécessaire afin de valider un test sérologique performant.

17 avril 2020, 24H, Roche: test sérologique Covid-19 prévu 

Ce test du laboratoire rhénan pourrait aider à déterminer une éventuelle immunisation contre une nouvelle contamination du Sars-cov-2.  

Roche a mis au point un test sérologique spécifique pour le dépistage à postériori du Sars-cov-2, le virus à l'origine du Covid-19. Le laboratoire rhénan espère décrocher le label CE de conformité européenne et négocie une autorisation d'urgence avec le régulateur aux Etats-Unis, de manière à pouvoir proposer ce produit début mai
Roche a déjà lancé mi-mars un test de diagnostic classique permettant de dépister une infection active.

Ce test de la gamme Elecsys, dit «sérologique», permet de détecter les anticorps développés par le système immunitaire en réponse à cette forme de pneumonie virale et pourrait ainsi aider à déterminer une éventuelle immunisation contre une nouvelle contamination, précise le communiqué diffusé vendredi.

Roche rappelle au passage avoir déjà lancé mi-mars un test de diagnostic classique permettant de dépiser une infection active.

16 avril 2020, 24H, Les ex-malades du Covid-19 sont-ils immunisés?

Il faut savoir que les anticorps (détectés par la sérologie) ne sont pas synonymes d’immunité. «La sérologie traduit une exposition au virus. Cela ne veut pas dire que le virus sera neutralisé par cet anticorps, précise le Pr Calandra. Si on mesure des anticorps, cela signifie que vous avez été exposés et que vous avez eu une réponse immunitaire. Est-ce que cette réponse est protectrice ou pas? Il faudra l’étudier.»

16 avril 2020, NF, La course aux tests sérologiques bat son plein

Une course pour déterminer quels tests permettront d’identifier les personnes porteuses d’anticorps susceptibles de les immuniser contre le Covid-19. Mais aussi pour permettre aux entreprises qui auront découvert ces tests de prendre une sérieuse avance sur leurs concurrentes. Plusieurs sociétés suisses, notamment romandes, sont inscrites. 

16 avril 2020, 24H, Les fameux tests sérologiques sont arrivés

Deux types de kits sont donc utilisés en ce moment dans l’hôpital universitaire vaudois. Le premier utilise la technique ELISA (Enzyme-Linked ImmunoSorbent Assay), fourni par le fabricant Epitope Diagnostics (USA). L’autre est produit par Dynamiker (Chine). «Ils sont tous les deux très fiables», assure le Pr Greub.

8 avril 2020, UNILABS, DIAGNOSTIC DE LABORATOIRE

La crise COVID 19 atteindra probablement son point culminant en Suisse dans les prochaines semaines. Unilabs est en train de se préparer à la phase où le diagnostic de la présence du virus sera lentement remplacé par des diagnostics permettant d’identifier les personnes qui ont été infectées - peut-être même sans jamais avoir développé de symptômes.

31 mars2020, HUG, Lancement d’une recherche sur les tests sérologiques

Cette étude est réalisée exclusivement avec des collaborateurs des HUG et des particuliers ayant déjà participé à des études du Bus santé. Les personnes sélectionnées seront convoquées par l'Unité d'épidémiologie populationnelle des HUG. Cette étude n'est pas ouverte à la population actuellement et il n'est donc pas utile de vous manifester auprès des HUG pour y participer.

3 avril 2020 les tests de sortie de confinement

Unilabs prépare les tests de sortie de confinement
C’est l’autre test, désormais au centre de toutes les attentions. Pas celui, complexe, visant à détecter la trace génétique du virus dans votre pharynx. Non, celui – plus simple – qui vérifie si le SARS-CoV-2 vous a visité, peut-être incognito, avant d’être défait par votre système immunitaire. Mesurant les anticorps spécifiques développés par votre organisme – censés garantir votre immunité, au moins en théorie – ce test sérologique sera au cœur de la levée du confinement.

En Suisse, les HUG et l’Institut für Medizinische Virologie (IMV) zurichois ont déjà commencé à valider les premiers examens. Les laboratoires d’analyse privés arrivent en appui. «Ce type de dépistage de masse n’est pas encore prêt, le matériel de test, le protocole de l’examen, tout reste en phase de validation par les autorités médicales», prévient Christian Rebhan, directeur médical et responsable d’exploitation chez Unilabs. Selon lui, il faut compter «trois ou quatre semaines» avant que les premiers dépistages validés «ne puissent être déployés à large échelle»

3 avril 2020

Sophia Genetics lance ses machines contre le virus
L’ex-start-up de l’EPFL déploie dans dix jours un test plus précis du SARS-CoV-2. 
Il aidera à déceler les mutations du virus.
«Seule l'analyse du génome complet du virus permet de traquer toutes ses mutations»